Selon Alexandre Pintiaux, Avocat au Barreau de Bruxelles, le concept d’authenticité est intrinsèquement lié à celui d’information. Le caractère authentique d’une œuvre, ou son défaut d’authenticité est une information qui intéresse au plus haut point le public qui est confronté à l’œuvre, et en particulier l’acheteur potentiel. Les mentions relatives à l’attribution de l’œuvre informent le public de l’origine de celle-ci (la main de l’artiste, l’atelier de l’artiste, une école ou un courant spécifique, etc.). Oserait-on parler d’« indication d’origine » de l’œuvre ?
(…)
Autrement dit, c’est au travers de la signature ou de l’émission du certificat d’authenticité, voire d’un rapport d’expert, que le public est supposé être informé de l’origine de l’œuvre d’art .
Le NFT propose ainsi un jeton non fongible avec une couche de cryptographie spécifique basée sur une blockchain ERC (Etherum Request for Comment). Grâce à ce cryptage unique et aux métadonnées incluses, le jeton peut alors servir de certificat d’identification pour n’importe quel objet digital (une œuvre d’art, un tweet, un objet de jeu vidéo, etc.).
Tokens non fongible, la nouvelle lubie de la blockchain.
Lire: NFT :
Et de poser LA question : Pourquoi tout le monde en parle ?La réponse est courte : parce qu’il y a moyen de se faire de l’argent.
Le marché de l’art numérique voit dans l’utilisation de ces tokens non fongibles un moyen de résoudre l’épineuse question de l’art à l’heure du numérique, en remplaçant de manière automatisée le précieux certificat d’authenticité d’une œuvre d’art.
Marché de l’art “boosté” par les NFTs car la technologie BLOCKCHAIN permet de supprimer la prise de risque par l’acheteur : si l’œuvre ne s’avère pas être authentique, sa valeur en est automatiquement amoindrie, souvent significativement ou totalement.