Avant l’actuelle vi-sion romantique de l’art qui veut que l’œuvre ne soit le fruit que d’un seul et unique auteur, les créations étaient réalisées dans l’atelier d’un Maître, sous la direction duquel d’autres intervenants participaient au processus de création. En outre, à certaines époques, les œuvres étaient systématiquement copiées par l’artiste lui-même (nous parlerons plutôt de répliques), ou du moins produites sous l’autorité du créateur originel. Dans d’autres cas, c’était des artistes célèbres qui créaient (par goût, recherche technique, ou autres) une copie de Maitres plus anciens. C’est notamment dans cet état d’esprit qu’était Van Gogh lorsqu’il déclara : Je n’aime pas trop à voir dans ma chambre à coucher mes propres tableaux, donc j’en ai copié un de Delacroix et quelques-uns de Millet.
Les NFTs offrent également une “terre du milieu”, entre cryptomonnaies ou tokens interchangeables et tokens uniques, des NFTs numérotés, limités en nombre, garantissent à la fois un nombre fini d’oeuvres et une possibilité de partage ou de “ventes”/”reventes” défini par son créateur.
Enfin, il existe certaines formes d’art dont la particularité est la multiplicité d’œuvres identiques, par exemple les photographies, lithographies, gravures, bronzes, etc .
Dans ce cas, il s’agit de viser le caractère original de l’exemplaire. Par exemple, une lithographie originale indique – en principe – le nombre total de tirages originaux, le numéro du tirage et est signée par l’artiste.
Il en va de même des NFTs dont les sites indiquent le nombre d’exemplaires et de propriétaires et leur prix: